Avec son oeuvre Le pittoresque, l'abscisse et l'ordonnée, Gilles Brusset invite les lignes orthogonales de la cité à sauter les barrières du jardin, aujourd'hui enserré par les constructions et les importantes voies de transport qui ont été développées depuis les années 1960. L’intervention artistique prend greffe au seuil du jardin, vers les entrées, et dialogue dans cet entre-deux du jardin et de la ville. Le Jardin botanique alpin devient un mirage précieux de nature au cœur du béton. Tels des instruments d'optique, les sculptures-paysages apparaissent comme des traits de lumière scintillants dans la jungle arborisée, et ainsi accueillent et enchantent le public du jardin.
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